Un objet, aussi simple et quotidien soit-il, peut être comme l’écrit Giorgio Agamben notre premier «assistant» : notre compagnon dans l’acte créateur, avant même que cet acte se dépose sur une page, ou dans un espace chorégraphique.
Depuis des siècles, la tradition du cabinet de curiosités a permis de laisser parler cette accumulation de vie que forment les objets.
Faire l’expérience d’une visite dans un tel lieu, c’est souvent plonger au cœur de l’intimité d’un individu.
C’est aussi plonger dans des parcours imaginaires qui lient les histoires des objets, chacun étant comme une route vers un autre monde, une émotion, un paysage.
D’où naissent les pièces chorégraphiques?
Quelles sont les couleurs, les sonorités qui les appellent ? Quels sont les objets et les matières qui condensent l’intuition artistique ?
Pour interroger le désir avant le geste, à la source de l’inspiration, Valeria Apicella a conçu la Golden Room comme un cabinet de curiosités artistiques, composé de 7 installations.
C’est un lieu clos, intime, comme une chambre à soi. Distant du plateau, de la représentation, mais hanté par son passé et tendu vers son avenir.
C’est une cosmologie créatrice, et un acte de divination.
Des performances >>
ont aussi eu lieu dans les espaces de la Golden Room.