Le plateau semble sans temps, sans limite.

Non une page blanche, mais une page noire.

Une table et une chaise y composent des points fixes, un îlot où la parole se condense et s’exprime.


La voix est une matière informe, qui crée une conjonction du corps et de la matière cérébrale.

Elle se tient comme un filtre entre le conscient et l’inconscient, l’illogique et le logique.


La voix comme le corps sont des interfaces.

Psalm a secret song ne fait pas appel à une compréhension logique des événements du plateau mais à une perception “arythmée”.

L’illogique, c’est cette oscillation entre le corps et la parole,

l’intime et le partageable, le secret et l’aveu.

Entre les corps aussi.


La pièce commence par un point de lumière qui ne fait que s’expanser, comme si de très loin on se rapprochait du corps pour voyager à l’intérieur, avant de s’éloigner à nouveau.

Comme un secret qui apparaît et disparaît.


Psalm a secret song est une radiographie.

L’espace noir exalte le corps dans tous ses contours et en accueille les zones les plus profondes, cachées dans les plis de la peau et les articulations. L’espace inconscient, méditatif.

L’espace intime, propre à chaque interprète, devient universel

là où la notion de faille, d’accident, appartient à chacun.



PSALM A SECRET SONG

Psalm volet 1

pièce chorégraphique pour quatre interprètes

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